Wednesday, April 18, 2007

une voix reparle, on en fait taire une autre... One voice is heard again, another is silenced...

Il s'est passé de nombreuses semaines depuis ma dernière intervention, et je suis navré que le sujet qui me fait réagir et reprendre la parole aujourd'hui suscite mon courroux et ma frustration.
Spécifiquement l'escamotage du magazine PREMIERE dans sa version US, dont la cessation de publication a été décidée sans pratiquement être annoncée par le groupe Hachette Fillipacchi. (tant pis ou tant mieux si j'écorche le nom, les gens qui y siègent ne valent pas que je fasse un effort d'aller vérifier) Mais le plus formidable, c'est que le lendemain de la nouvelle, je recevais au courrier le coupon de réabonnement. je me demande juste une chose: en économisant les frais d'impression et d'expédition de ces courrierde réabonnement, combien de numéros auraient-ils pu encore sortir?
Quoi qu'il en soit, le jour ou j'ai appris la nouvelle, j'ai écrit ce qui suit a un chroniqueur majeur du défunt magazine, en commentaire sur son propre blog...
J'ai été lecteur avide de PREMIERE depuis ce fameux jour d'Aout 1987 ou je me suis procuré ce qui était le numéro Zéro du magazine, avec Tom Hanks et Dan Ayckroyd ( pour Dragnet ) en couverture, un essai bel et bien transformé, si bien que je me suis tout bonnement arrêté d'en lire l'équivalent Français. A mon sens, celui-ci comme beaucoup d'autres magazines cinéma, était loin d'être aussi riche des informations que je recherchais.
Nous sommes entré dans une ère annoncée prophétiquement par Ray Bradbury, au cours de laquelle l'individu va être amené progressivement à oublier le contact physique avec l'oeuvre écrite. Il ne saura bientôt plus tenir un livre, ou ouvrir un magazine, et si la lecture et l'écriture n'ont pas encore été proscrites par la loi, comme dans son roman "Farenheit 451", des décisions comme celle du groupe HF contribuent à leur obsolescence et à leur disparition.
Mais d'accord, d'accord, je comprends le choix de ces grands pontes. Pour les faibles, tourner des pages demande largement plus d'effort que de simplement cligner des yeux. Probablement une des raisons qui expliquent également que des producteurs soient incapables de reconnaître un bon scénario, ils ignorent qu'il faut tourner les pages pour lire l'histoire derrière la couverture. Donc HF a décidé de fermer les yeux définitivement sur la qualité de ce magazine qu'ils tenaient entre les mains.
Si aucune loi n'empêche encore de lire ou d'écrire il en est une tacite, à laquelle HF et tant d'autres se plient: La loi du profit et de la pensée à court terme. En l'occurence, vision a court terme est synonyme de myopie. Du genre de celle que l'on développe quand on ne s'interesse qu'à la clause du contrat, rédigée en petits caractère, destinée à vous arnaquer si vous n'y prenez pas gare.
Quoi qu'il en soit, cher PREMIERE US, tu n'es pas mort. Pour paraphraser une chanson de film, "Your heart will go on" ton coeur battra toujours...
It has been quite a number of weeks since my last topic and I am truly sorry that the subject that makes me want to react and speak out today, also makes me so angry and frustrated! Specifically, the removal of the US edition of PREMIERE Magazine. The Hachette Fillipacchi group (they don't deserve to be spelled right if I didn't) decided to cease its publication, virtually unnanounced. But most preposterous is that the next day, I got their subscription renewal form!!! I just wonder at the number of issues they could have still come out with had they saved on the printing and postage of these renewal forms...
Anyway, The day I found out about PREMIERE going out of circulation, I wrote the following comment to one of the key people at the magazine on his personal blog...
I have been an avid PREMIERE reader since that day in August 1987, when I purchased the very first issue, featuring Dan Aykroyd and Tom Hanks (for Dragnet) on the cover. I understand it was a test issue, and "if you ask me", the test was passed with flying colors! So much so that I simply stopped reading its french counterpart, feeling the US edition provided me with everything I was denied in this and any other international film publication.
We are entering an era, foreseen by acclaimed author Ray Bradbury, where people will gradually forget the simple physical act of holding a copy of a book or magazine. Reading hasn't been declared illegal just yet, like in his novel "Farenheit 451", but such decisions as Hachette Filipacchi's are contributing to the accelerated obsolescence of reading and writing. But okay, okay, I understand the media moguls decision. I know, for the weak, page-turning is a much greater effort than blinking. Probably the same reason why top film execs don't know a great script when they open one. They just don't know they're supposed to turn the next pages beyond the cover... So HF resolved to close their eyes to what a valuable publication PREMIERE is.
Not illegal yet , but there seems to already be an unspoken law: short term thinking and immediate profit. I guess short-sightedness comes from reading only the bottom line...
Anyway, PREMIERE, dear old friend, YOU ARE NOT DEAD! To paraphrase a famous theme song: Your heart will go on...