UNE REVOLUTION?
Veni, vedi, appreci.
Lorsqu'on prend le parti de recourir aux anachronismes, on se met d'office à l'abri des critiques qui pourraient reprocher le manque de rigueur historique de l'entreprise...Ce qui donne une liberté de ton et de style, dont à mon sens Sofia Coppola n'a pas osé se servir jusqu'au bout du potentiel offert. Elle a -littéralement- débarqué en baskets roses à Versailles, mais sa fresque des frasques d'une Marie Antoinette en ado paumée dans un univers qu'elle a du mal a cerner et maîtriser, reste finalement bien sage, et toujours "retenue", là ou on aurait pu attendre un petit délire funkadelique, ou des folies à la "Moulin Rouge"...Mais cela reste tout à fait regardable et appréciable, tout en restant léger comme le pollen dans le ciel estival de '89...
A REVOLUTION?
Veni Vedi, Appreci...
When a filmmaker takes the esthetic approach of anachronism in a period film, one garantees oneself against any criticism regarding historic accuracy, which sometimes confers a certain creative license which, in the humble opinion of this writer, Sofia Coppola did not use to its full potential. She -almost litterally- dons pink Converse sneakers to pace the centuries old halls of Versailles, but Marie Antoinette's teen angst and "Queens-just-wanna-have-fun" antics, in the midst of a world of rules, etiquette and affairs of the state, remain pretty tame, where one could have expected baroque, lavish delirium, very much à la "Moulin Rouge"... What remains is a very pleasant viewing experience, as fun to watch as Pollen in the sky in the summer of '89...
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